Votre panier est actuellement vide !
Où trouver des cèpes en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

La cueillette des cèpes de Bordeaux (Boletus edulis) débute en fin d’été et se poursuit en automne. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, riche en forêts de feuillus et conifères, offre de nombreux coins à champignons. Dans chaque département, on trouve des massifs réputés pour les cèpes : chênaies, hêtraies et sous-bois humides où ces bolets fructifient après la pluie. Ce guide passe en revue, département par département, les forêts où partir à la recherche de cèpes en PACA. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) combine montagnes et garrigues, offrant de nombreux sites pour la cueillette des champignons comestibles. Selon RCF Nice, « les champignons sont abondants dans les Alpes-Maritimes » en raison de la diversité des paysages et de la proximité des massifs. Ils préfèrent notamment les sous-bois de feuillus (chênes, hêtres, châtaigniers).
Vous cherchez dans une autre région consulter notre article pour trouver des cèpes en France
Alpes-de-Haute-Provence (04)
Le département des Alpes-de-Haute-Provence est très boisé et montagneux. Un lieu emblématique est le massif du Luberon (dont une partie se trouve en 04). Ses chênaies fraîches produisent « de nombreux cèpes… en août à octobre dans les belles chênaies du territoire ». Par exemple, les forêts de chênes verts et blancs autour de Forcalquier sont souvent riches en cèpes. De même, la Montagne de Lure (massif des Monts de Vaucluse) est réputée : sous ses hêtraies et chênaies vers 1 000–1 700 m d’altitude, on y ramasse traditionnellement des cèpes en août-septembre. En résumé, les massifs forestiers du Luberon et de Lure figurent parmi les meilleurs coins à cèpes en 04.
Montagne de Lure (04) – Massif des Alpes du Sud largement boisé (pins et chênes), en contrebas du plateau d’Albion. C’est un terrain classique, surtout en forêt.
Forêt communale de Trigance (Près du Verdon) – Forêt domaniale du parc du Verdon. Des sorties mycologiques y sont régulièrement organisées pour découvrir les champignons du sous-bois.
Plateau de Valensole (04) – Colline de châtaigniers et de garrigue (alt. 600–1000m) réputée localement pour de belles cueillettes de cèpes.
Hautes-Alpes (05)
Dans les Hautes-Alpes, on trouve des cèpes en altitude modérée. En particulier, les forêts qui relient le Champsaur et le Valgaudemar (massifs subalpins) sont très riches. Par exemple, près du col du Noyer on a récemment recueilli 14 kg de champignons lors d’une balade – un record qui montre l’abondance de bolets (cèpes) dans ces bois. En clair, les vallées boisées du Champsaur et du Valgaudemar (pins, hêtres, mélèzes) offrent de belles récoltes fin juillet–septembre. On peut aussi chercher les cèpes dans les forêts domaniales autour de Boscodon ou du col du Lautaret, mais ce sont surtout les bois du bas de ces vallées qui restent les plus accessibles et productifs. Ce département est très montagnard (altitude moyenne ≈1600 m), ce qui raccourcit la saison des champignons. Les cèpes s’y trouvent surtout sous conifères et mélèzes dans les vallées. Par exemple, les forêts du Champsaur et autour du lac de Serre-Ponçon offrent des conditions favorables (pins, épicéas, hêtres)
Alpes-Maritimes (06)
La Côte d’Azur possède plusieurs montagnes propices aux cèpes. Le site le plus célèbre est le col de Turini, à environ 1 heure de Nice, et la route de Peira Cava à proximité. Les forêts mixte de ces crêtes du Mercantour (hêtres, chênes) abritent de nombreux cèpes. Les amateurs se rendent aussi dans les bois de Gréolières, ainsi que sur les massifs de Thorenc et de Puget-Théniers (vallée de la Tinée). Tous ces coins – Turini, Peira Cava, Gréolières, Thorenc et Puget-Théniers – sont cités comme « coins très connus » pour les cèpes. En pratique, on part en forêt dès que la pluie est tombée : les sentiers du Mercantour et les sous-bois du Val de Gréolières sont d’excellents terrains de chasse aux champignons.
Col de Turini et Peïra Cava (alt. ~1600–1700 m) – pistes forestières près de La Bollène-Vésubie, très fréquentées pour les cèpes et girolles. On évitera les week-ends trop tardifs car ils sont vite ramassés.
Forêts de Gréolières – Ensemble de forêts mixtes de chênes et pins (massif de l’Argentera-Mercantour) propices aux boletus.
Thorenc (06) – Communes boisées autour de Thorenc (rivière du Var) où l’on trouve surtout des sanguins (chanterelles), et aussi quelques cèpes.
Puget-Théniers et environs – Secteurs de forêts basses près de Puget-Théniers où les connaisseurs ramassent des cèpes et autres bolets.
Bouches-du-Rhône (13)
Dans les Bouches-du-Rhône, c’est surtout le massif des Alpilles qui attire les cueilleurs. Le Parc naturel régional des Alpilles (au nord d’Arles, entre Saint-Rémy et Les Baux-de-Provence) compte « de nombreuses forêts bien préservées ». On y trouve « cèpes, girolles et chanterelles en quantité ». Ces collines calcairés, couvertes de chênes, créent un habitat idéal pour les cèpes à l’automne. (À noter : les montagnes de Sainte-Victoire et de la Sainte-Baume – frontières Est du département – offrent aussi quelques coins à champignons, mais elles appartiennent en partie au Var.) En résumé, privilégiez les Alpilles pour les meilleurs résultats dans le 13.
Massif des Alpilles – Colline karstique boisée (Forêt Domaniale des Coussouls, etc.), refuge de chênes, pins et cyclamens. C’est le site le plus connu du 13 pour les cèpes, surtout fin août–octobre.
Montagne Sainte-Victoire et Sainte-Baume – Bien que moins mentionnées, ces forêts méditerranéennes de chênes et pins peuvent fournir quelques cèpes, notamment après les premières pluies d’automne.
Var (83)
Le Var est très boisé : on y trouve de grandes forêts qui produisent régulièrement des cèpes. Le massif le plus réputé est la forêt des Maures (Collobrières, Le Luc, etc.), un vaste ensemble de chênes verts et bruyères. En automne on y remarque que « il n’est pas rare de tomber sur de très jolis petits champignons » – parmi lesquels figurent souvent de beaux cèpes. Par ailleurs, d’autres massifs du Var recèlent aussi des coins à bolets : par exemple le massif de l’Estérel (du côté de Fréjus et de Saint-Raphaël) et le massif de la Sainte-Baume offrent leurs hêtraies et chênaies aux cueilleurs. En bref, les Maures restent la référence (notamment autour de Collobrières), tandis que le Haut-Var (Estérel, Sainte-Baume) complète l’offre de cèpes dans le département.
Plateau de Siou-Blanc (massif de la Sainte-Baume) – Plateau boisé au sud de Signes, où des sorties champignons guidées sont proposées. Le sous-bois y est riche (chênes, pins, châtaigniers).
Massif des Maures – Forêt domaniale dense (Collobrières, La Garde-Freinet, etc.) de chênes verts, châtaigniers et pins. On y trouve des cèpes de Bordeaux à maturité (quelques ramasseurs témoignent de belles cueillettes). La forêt des Maures est en effet « immense et dense » et renferme de nombreux champignons à l’automne.
Massif de la Sainte-Baume – En limite Var/Bouches-du-Rhône, forêts de châtaigniers (secteur de Plan d’Aups, Cuges) propices aux cèpes de septembre. (Source : observations locales, balade au Siou-Blanc°
Vaucluse (84)
En Vaucluse, le lieu phare est le Luberon. Ce massif (classé Parc naturel régional) est couvert de forêts de chênes et de hêtres où abondent les cèpes. Comme en 04, on y récolte « de nombreux cèpes… dans les belles chênaies du territoire » de août à octobre. Les forêts du versant Sud du Luberon (près d’Apt, Gordes, etc.) sont particulièrement célèbres. À côté, les monts du Vaucluse (dentelles de Montmirail, Mont Ventoux côté sud) offrent aussi des coins à champignons, mais en moindre mesure. Au global, c’est dans le Luberon qu’il faut chercher vos meilleurs cèpes en Vaucluse.
Parc naturel régional du Luberon – Massif de collines (Dentelles de Montmirail, Lure) couvert de chênes verts et blancs. La Provence note qu’« il y a de nombreux cèpes dans le Luberon », en particulier le cèpe dit « tête noire ». On les trouve août–octobre dans les chênaies en lisière.
Massif du Ventoux – Mont Serein – Forêts mixtes de pins et hêtres (1 000–1 500 m). Bien que moins documenté, le Mont Ventoux constitue un bon secteur alternant pins et sous-bois, favorable aux cèpes après l’été. (Les promeneurs signalent régulièrement des cueillettes dans le Ventoux.)
Chacun de ces massifs forestiers du Sud-Est a ses particularités (altitude, arbre hôte, humidité). Pour maximiser vos chances, observez les conditions de pousse (sols, climat) propres aux cèpes, partez après une bonne pluie et explorez les bois cités ci-dessus et surtout pensez à nos cartes pour la région. Avec patience et respect de la nature, vous pourrez ramasser de beaux cèpes dans ces forêts provençales. Bonne cueillette !